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Makro : que cesse la torture

21/11/2022 | FR / NL

Dans le dossier Makro, les premières victimes sont les travailleurs. Et ce sur plusieurs aspects. Le front commun syndical dénonce la situation dramatique qui se joue.

Financièrement

Ils ne savent pas de quoi sera fait demain. Leur magasin ou leur département seront-ils repris ? Eux-mêmes ont-ils une chance d’être réengagés ? Quels seront les critères ? À quelles conditions ? Devront-ils aussi se brader comme le stock des magasins ?

Moralement 

Ce sont des humains meurtris par ces années de culpabilisation, fatigués par ces nombreuses promesses de relance avec des plans foireux, épuisés d’avoir été usés par des années d’adaptation, de réadaptation professionnelle et de polyvalence

Loyalement  

Depuis le début de la procédure, les mandataires judiciaires nous affirment que le critère social sera prioritaire dans leur choix. À cette fin, ils devaient communiquer en permanence avec les représentants des travailleurs. Ils ont fait signer une charte de « confidentialité » aux syndicalistes qui participeraient aux réunions  

Faut-il en rire ou en pleurer ? La confidentialité n’était pas nécessaire. En effet, les informations, ils les divulguent à la presse. Ils enlèvent ainsi toute crédibilité à leurs interlocuteurs dits « privilégiés ». Les travailleurs perdent la confiance en leurs représentants alors qu’ils devront continuer à les épauler dans les épreuves encore à venir.

Quid du management actuel ?

Un dialogue social limité au strict minimum sans allusion à la PRJ en cours. Un CEO qui se déclare candidat à une reprise de la part de gâteau la plus rentable alors qu’il est à l’origine de ces plans commerciaux qui n’ont pu que détériorer l’image de Makro.

Rapidement

Rapidement, nous devons avoir la clarté sur les candidatures et les circonvolutions de coulisses. Rapidement, le juge délégué devra rappeler énergiquement les mandataires judiciaires à une déontologie rigoureuse dans un dossier qui implique plus de 2.000 travailleurs avec une résonance nationale. Il est temps de remettre l’humain au centre du débat.  


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